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à soigner des maladies graves aussi des mesures pénales plus la suisse leaDer Des
Pays de transit. «La Suisse est ment et 500 000 francs
devenue un pays de transit, d’amende au maximum).
comme l’Afghanistan ou la Gui- Contrairement aux idées reçues, Faux méDicaments
née, en raison de la perméabi- la présence de nombreuses fir- lité de ses frontières avec l’UE», mes pharmaceutiques en Suisse CONtREFAçON. Le pays prend une place toujours plus importante sur le marché des dénonçait en 2006 le commis- ne favorise pas la lutte anticon- copies. Douanes poreuses et lois inadaptées sont mises en cause.
saire européen à la fiscalité et à trefaçons. «Elles préfèrent que l’union douanière László Kovács. ces cas soient tus, car mieux Les douanes semblent en effet vaut perdre un peu d’argent que Julie Zaugg
impuissantes. «Nous effectuons de causer du tort à sa réputation de moins en moins de contrôles, en faisant savoir au public qu’un lorsqu’on parle de contrefa-
reconnaît Jean-Claude Fleury, de ses médicaments a été falsi- expert à la Direction générale fié à grande échelle», souligne des douanes. Ils ne concernent un expert. Les douanes confir- plus que 1% des marchandises. ment: «Nous ne pouvons pas Les mailles du filet sont de plus agir sans une demande d’inter- en plus larges.» Et le nombre vention de la part du titulaire d’envois «libre/sans» – dont la des droits, dit Jean-Claude Fleu- saisies Ces anabolisants (à g.) ont été interceptés à la frontière helvétique, envoyés du Portugal. La douane genevoise
déclaration se fait par internet, ry. Or, les sociétés pharmaceu- a, el e, mis la main sur du Viagra et du Kamagra (autres images) qui devaient être écoulés en Suisse par petites annonces.
sans intervention humaine – ne tiques nous en font parvenir très cesse d’augmenter: il est passé peu.» Il cite le cas «ahurissant» européen (39,2% des saisies), postal, plus rarement par la lement avant d’être revendues à ment de ce marché: «Il est fa- de 65% en 2005 à 73% en 2006. d’un médicament dont près de devant des producteurs massifs route, le rail ou les airs. Ils sont l’étranger. «Si on veut brouiller cile de commander par exemple Au centre de tri de Mülligen 60% des emballages en circula- comme l’Inde (34,6%) ou la acheminés dans plusieurs petits les pistes, on multiplie les Etats du faux Viagra sur l’internet, (AG), il peut atteindre 97%. En- tion étaient des faux, et dont le Chine (3,8%). Ces chiffres com- paquets, ce qui rend leur détec- de transit: fabrication dans un puis de le revendre par petites fin, en raison du manque de propriétaire a refusé de déposer prennent toutefois des généri- tion difficile. Les plus courants: pays, emballage dans un autre, annonces. Une tablette coûte moyens, les douaniers ont dû une demande d’intervention. ques (qui violent un brevet) et anabolisants, dopants, amincis- vente dans un troisième, indi- 20 francs en pharmacie, mais on abaisser le niveau de contrôle. Enfin, la Suisse accuse un retard les importations parallèles rele- sants, inducteurs de l’érection.
que Matthias Stacchetti. Ce tra- peut l’acheter pour 2 ou 3 francs Des minima – X pilules – ont dans l’apposition de marqueurs fic peut être le fait d’un particu- en Asie et la revendre 6 ou été fixés, en deçà desquels on de traçabilité électroniques sur en Suisse), comptabilisés com- Dans sa cuisine. Il arrive que ces lier ou d’une entreprise qui agit 7 francs ici.» En octobre 2006,
laisse passer les contrefaçons les médicaments. Les Etats- me des contrefaçons alors qu’il faux médicaments soient fabri- à côté de son activité légale. La les douanes genevoises ont dé- ne s’agit pas vraiment de «faux» qués en Suisse. Un cas a été dé- réalité dépasse parfois la fic- couvert 465 comprimés contre- La loi entrave également le tra- obligatoires et la France le fera médicaments. La statistique couvert récemment lorsqu’une tion.» Fin 2002, un grossiste faits de Viagra et de Kamagra vail des douaniers. «Lorsqu’une dès 2011. En Suisse, ce n’est pas européenne de cette année est femme est revenue d’Afrique bâlois a servi d’intermédiaire à envoyés à un particulier depuis marchandise arrive par les airs prévu. Une étude pilote a toute- ainsi alourdie par une énorme avec la malaria: elle avait acheté des fournisseurs du Proche et du l’Inde. Il comptait les écouler en et repart par la même voie, ne fois été menée début 2008 sur saisie d’un générique produit un antipaludique produit en Moyen-Orient qui tentaient Suisse. Il en avait déjà vendu par la firme helvétique Cimex Suisse qui ne contenait que des d’écouler un médicament pour 1200, réalisant un chiffre d’af- «nous ne contrôlons plus
qui enfreint le brevet de la bâ- plantes. «En théorie, n’importe transplantés, le Sandimmun, faires de 17 000 francs. Plus qui peut fabriquer des médica- sur le marché allemand. Les pi- grave, des contrefaçons font leur que 1% des marchandises matrix. Mais l’indus-
Reste que la Suisse, avec sa po- ments dans sa cuisine», note lules – des contrefaçons et des apparition dans les pharmacies entrant dans le pays.»
sition centrale en Europe, se Matthias Stacchetti, chef de la originaux destinés aux pays du ou les hôpitaux, qui les acquiè- Jean-Claude Fleury, direction générale des douanes freine. «Nous aime- trouve à l’intersection des trafics division pénale de Swissmedic. Sud – avaient été remballées et rent à leur insu. «Les canaux de médicamenteux. Les douanes «Certains produits sont facile- dotées de modes d’emploi en distribution légaux, que les spé- faisant que transiter par un aé- sensibles comme l’EPO (produit helvétiques sont intervenues ment synthétisables et ne de- allemand.
roport suisse, nous ne pouvons par Roche, ndlr) soient dotés de dans 366 cas en 2007 et on es- mandent pas de grandes infras- pas intervenir», indique le spé- marqueurs, mais les pharmas time que 40 000 paquets en- tructures», ajoute Jean-Chris- Faux Viagra. Enfin, des particu- touchés par le phénomène»,
cialiste. Pour le trafic terrestre, s’y refusent», déplore Blaise trent chaque année dans le pays. tophe Méroz, chef suppléant de liers ou des petits commerces s’inquiétait, en 2004, le Schwei- les douaniers ne peuvent agir Marclay, inspecteur à l’Adminis- Des spécialistes se sont réunis la division législation. Et la (sex-shops ou fitness) impor- zerische Ärztezeitung. Or, dans qu’à l’entrée dans le pays, et non tration fédérale des douanes. la semaine dernière à Neuchâtel, Suisse forme beaucoup de tent des contrefaçons pour les ces cas, on n’a plus affaire seu- à sa sortie. Enfin, les contrefa- Aux dernières nouvelles, la sous l’égide de l’Institut de lutte chimistes et de biologistes: le écouler sur le marché suisse. lement à des préparations çons importées à des fins pri- Suisse envisage de se doter d’un contre la criminalité économi- savoir-faire est là.
Catherine Manigley, responsa- «marginales» servant à amélio- vées ne peuvent pas être saisies. tribunal fédéral des brevets. que (ILCE), pour en débattre. Le Mais, le plus souvent, le pays ble de la surveillance du marché rer une performance, comme les Des lacunes que la révision du Une manière élégante de ren- plus souvent, les contrefaçons sert de lieu de passage pour les des médicaments chez Swiss- anabolisants ou le Viagra, mais droit sur les brevets comblera forcer la lutte contre les faux entrent en Suisse par courrier contrefaçons, importées illéga- medic, explique le fonctionne- à des médicaments destinés dès juillet 2008. Elle introduit sans paraître y toucher…√ L’Hebdo 29 mai 2008
29 mai 2008 L’Hebdo

Source: http://www.tsr.ch/xobix_media/files/tsr/geopolitis/2009/lhhp200822_0030_0031_actu_sui_medicaments.pdf

Microsoft word - artikel_balans_dwanglicentie-#727651-v1-akdpvw.doc

Dwanglicenties: een bedreiging voor innovatie? Op 4 mei jl. besloot Brazilië het octrooi van het Duitse farmaciebedrijf Merck op het levensverlengende AIDS-medicijn Efavirenz te doorbreken middels een dwanglicentie. Tot dit besluit kwam de Braziliaanse regering omdat Merck niet bereid was om de Braziliaanse overheid hetzelfde kortingsvoorstel te doen als zij aan de Thaise regering had ge

Review of the examination and treatment of back and pelvic disorders - proceedings of aaep focus meeting - fort collins, 2007

Published in IVIS with the permission of the AAEP Review of the Examination and Treatment of Back and Pelvic Disorders Kevin K. Haussler, DVM, DC, PhD Author’s address: Gail Holmes Equine Orthopaedic Research Center, Department of Clinical Sciences, College of Veterinary Medicine and Biomedical Sciences, Colorado State University, Fort Collins, CO 80523; E-mail: Kevin.Haussler@ColoState.

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