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Ulysse, vol.3,n.2
ÉDITORIAL
Carte de Al-Idrisi, XIIe siècle
Sur le bord des lèvres ces vers : Ni le voyage n’a commencé, ni la traversée n’a pris fin. Les mots font s’embrasser deux rives d’un autre âge, La terre du milieu qui met fin aux confins, Trace sur les eaux cavalières en partage D’un nord en quête de son sud demeuré sage RACONTER LA MÉDITERRANÉE
Comment est-il possible de raconter la Méditerranée sans risquer de tomber dans un lieu commun, sans donner une image parcellaire et réductrice de cette Mer Mère qui a bercé l’enfance de plusieurs d’entre nous et forgé nos tempéraments, nos goûts, notre culture. Paysage bigarré, multiple et pluriel, la Méditerranée parle de diversité, d’amitiés et de contrastes, d’amour et de rejet. L’héritage qu’elle lègue ne cesse d’enrichir ses enfants qui rêvent de dialogue et de paix et qui, aujourd’hui, voudraient faire de cette mer un lieu d’échanges sans rivalités entre les grands pouvoirs et sans clivages entre le Nord et le Sud. Car, s’il est vrai que la Méditerranée est l’espace de nos origines, immédiates ou lointaines, elle reste pour l’humanité un lieu de mille bonheurs. Mer fermée et en même temps espace ouvert, la Méditerranée est aujourd’hui le creuset des crises du monde où se tissent intérêts et passions, clivages et conflits, religieux, culturels, économiques et politiques. Mère déchirée elle cherche à se réinventer pour rebâtir son unité perdue, atteindre sa plénitude et ainsi offrir à tous ses enfants l’harmonie vitale que les vicissitudes de l’histoire et le cours du temps ont empêchée. Mais, un jour viendra où la paix rapprochera, depuis le Bosphore jusqu’aux Colonnes d’Hercule, des peuples à qui mille raisons aussi vieilles que l’histoire commandent de se grouper afin de se compléter. (Charles de Gaulle, 1943) C'’est dans cet esprit de paix et de complémentarité que, depuis sa fondation en 2003, l’Institut d’études méditerranéennes de Montréal inscrit sa philosophie, ses actions et sa raison d’être. Sylvana 1ère vice-présidente et directrice générale Pleins feux sur Jacques Girard, le nouveau président
de notre Institut
de Cécile Gédéon Kandalaft
J’étais à la fois inquiète et curieuse de rencontrer notre nouveau président. J’avais
déjà un préjugé favorable envers un homme qui, sachant que je relevais à peine d’une longue maladie, avait offert spontanément de venir jusqu’à moi pour m’éviter un déplacement. Ce ne pouvait être que le fait d’un gentleman. J’ai vu arriver devant ma porte un homme entre deux âges, de belle prestance, coiffé de cheveux neigeux, au visage éclairé par des yeux bleus, au regard vif, intelligent, un tantinet malicieux. Son sourire chaleureux, sa poignée de mains ferme, son abord simple et direct, m’ont aussitôt mise à l’aise. Cinq minutes plus tard, nous bavardions comme de vieux amis. En lisant son curriculum vitae, j’avais constaté que M. Girard avait fait carrière jusqu’aux sommets sans suivre la filière habituelle. Il semble avoir été président d’importantes sociétés ou organismes, sans avoir été obligé de traverser les étapes qui mènent à ce titre. Je lui ai donc demandé comment il avait réussi ce coup de force. Je suis arrivé sur le marché du travail juste après la Révolution tranquille.
Il y avait alors plein de possibilités qui se présentaient, sans compter les
coups de chance. Je me souviens qu’à l’Université de Montréal, alors que

j’étais adjoint au secrétaire général, celui-ci a donné précipitamment sa
démission pour accepter un poste plus important à Ottawa et, contre toute

attente, me voici propulsé à 29 ans, Secrétaire général de l’Université de
Montréal. Cette situation inattendue m’a permis d’acquérir une expérience

absolument remarquable parce que j’ai eu la chance d’avoir autour de moi
des gens qui m’ont aidé de leurs conseils. Et puis les circonstances se sont

enchaînées. Par la suite j’ai été nommé d’abord au ministère de l’Éducation
puis à Télé-Québec, suivi de Québécor et, enfin, à Montréal International.

Comme je lui demandais s’il avait beaucoup voyagé, M. Girard m’a raconté qu’il avait toujours vécu à Montréal, sauf pour la période de ses études universitaires qu’il avait faites à Londres et, pendant quelques années, à Québec, alors qu’il était sous-ministre de l’éducation. Bien qu’il admette que Québec est une ville superbe, il s’ennuyait tout de même de Montréal parce qu’il y était né, qu’il trouvait la ville intéressante du fait qu’elle se transforme constamment grâce à sa diversité culturelle …. Il continue de penser que si Québec est magnifique, Montréal, elle, est belle grâce à sa diversité… D’un quartier à l’autre l’architecture change, le comportement des habitants aussi et jusqu’à leurs habitudes alimentaires et leur style de vie. À telle enseigne qu’on pourrait presque faire le tour du monde en faisant le tour de Montréal. M. Girard, pensez-vous que les Montréalais ont l’esprit méditerranéen?
Éclatant d’un grand rire franc, il me dit : J’ai toujours pensé que les Québécois sont
chaleureux, ce qui est un peu étonnant étant donné l’hiver que l’on connaît… Nous avons une joie de vivre, un goût de la vie, une volonté de vivre à l’extérieur. N’avez- vous pas constaté que, dès le premier rayon de soleil, ça y est, vous voyez nos Montréalais dans les jardins, sur les terrasses, dans les autos, en route vers la campagne, habillés léger, léger … prêts à profiter du moindre rayon de soleil …et à jouir le plus longtemps possible de tout ce que la nature et le beau temps offrent en cadeau …pour si peu de temps hélas ! Avez-vous assisté à quelques événements organisés par l’IEMM?
Je souhaite assister au plus grand nombre de manifestations. Il y a quelques
semaines j’ai eu la chance d’être présent à une conférence sur Shéhérazade et ses
soeurs, donnée par une jeune conférencière d’origine égyptienne, qui était tout à
fait remarquable. Elle a présenté sa conférence avec simplicité, en donnant un grand
nombre de détails qui révélaient une profonde connaissance de son sujet. Elle savait aussi faire valoir ses points de vue avec une franchise exemplaire, nommant les auteurs qu’elle aimait et ceux qu’elle aimait moins, ceux qui avaient traduits ou
adapté Schéhérazade. J’ai été vraiment très impressionné, à la fois par
l’organisation, la musique, l’ambiance, le public, la qualité et l’intelligence de l’événement. Mon impression est qu’avec l’ IEMM, nous nous retrouvons dans un milieu de qualité supérieure, justement parce qu’il est très exigeant.
Comment voyez-vous votre implication dans l’IEMM ?
Écoutez, c’est encore tout nouveau pour moi. Ce que je sais c’est que je veux
d’abord me familiariser avec l’esprit de l’IEMM, mieux connaître ses objectifs d’après les orientations définies par le Conseil d’administration. Et aussi, selon les réactions du public à qui nous demanderons son opinion sur les sujets choisis. Il me semble d’ailleurs que pour l’année qui vient, il y a déjà un programme qui a été défini et qui me semble extrêmement intéressant. Mais ce dont je suis sûr, c’est que je désire mettre en œuvre tous les moyens dont je dispose pour attirer encore plus de monde et pour créer une affiliation avec l’une ou l’autre des universités parce que je pense que l’IEMM n’a pas seulement une vocation culturelle mais aussi une volonté éducative.
Merci, monsieur le président. J’aimerais terminer en vous disant de ma part,
et je suis certaine que tous les autres membres partagent ma profession de
foi, que nous sommes très heureux que vous ayez accepté la présidence de

l’IEMM. Avec vous à la barre, nous sommes certains que nous allons
dépasser nos espérances.

En marge de l’Histoire
Pleins feux sur May Telmissany
Écrire en marge de l’Histoire, voilà comment je définis mon écriture et celle de toute une génération qui s’épanouit en Égypte depuis déjà une décennie. Sachant que la marge ne cesse de s’élargir, et que l’Histoire Écrire en marge d’un territoire fixe, d’un pays, d’une communauté ethnique, c’est aussi reconnaître que l’écriture est un acte d’exil, même lorsque l’écrivain produit son œuvre sur sa propre terre. En quittant l’Égypte, j’ai compris le sens de ce bonheur terne dont parlait Fernando Pessoa, le sens de cette tristesse qui me plaçait «éternellement où les chemins divergent ». L’immigration est pour moi un acte de dislocation volontaire, une dislocation qui demeure par ailleurs bénéfique pour l’écriture. Métaphoriquement, certains romanciers disent qu’ils s’exilent à eux-mêmes en écrivant, que le dédoublement est intrinsèque à tout acte de création narrative, que l’on s’arrache à un territoire, quel qu’il soit, national, linguistique, sociétal, pour créer une fiction à la hauteur de la réalité du monde. Le paradoxe qui sous-tend ce processus est de vouloir à tout prix réorienter l’écriture vers le territoire idéal imaginaire de l’écrivain ou du créateur. C’est ainsi que les chemins divergents de l’écriture dessinent une carte personnelle de l’écrivain, une carte peu conforme à la carte géographique. Une carte de l’errance comme celle que j’ai essayée d’évoquer dans mon roman Héliopolis (Actes-Sud, Paris, 2002). L’Héliopolis dont j’ai parlé dans ce roman n’existe pas, n’a jamais existé. Elle est ma terre d’exil et d’accueil éternel, devenue actuelle et possible grâce à l’écriture. Les indices de son existence réelle ne dissimulent ni son originalité virtuelle, ni son insuffisance physique. C’est dans cette géographie à la fois réelle et imaginaire que je me retrouve en paix avec moi-même, dans la solitude peuplée d’images fictives, dans le miroir narcissique qui me plaît parce qu’il me renvoie à moi-même, dans la conviction qui vient encore une fois de Pessoa, que la littérature est l’aveu que la vie ne suffit pas. L’Égypte reste au cœur de toute écriture parce qu’elle n’a jamais été une terre stagnante, et dans mon imaginaire, elle restera toujours une terre d’exil et d’accueil. Il suffit de quitter Héliopolis pour le Vieux Caire pour vivre la ressemblance dans la disparité. Un politicien parlera de politique d’unité nationale où tout répond à un besoin de rassemblement. Moi je préfère parler de dissidence subjective, d’imaginaire fictif, de sensations, de correspondances qui me font vivre constamment ici et ailleurs. Éternellement sur les chemins qui divergent. Le bonheur terne et lourd de l’écriture se conçoit dans ce rapport au monde de l’être nomade que je suis, même à l’intérieur d’un pays, même à l’intérieur d’une chambre à soi. La sensation de ce voyage immobile qui nous fait partir loin, toujours loin, au-delà de nous-mêmes, fut celle de Fernando Pessoa le sédentaire. Elle est aujourd’hui mienne, moi qui ai traversé les frontières pour la première fois de ma vie à l’âge de 24 ans mais qui pars toujours pour revenir. Me voilà, presque vingt ans plus tard à Montréal, au sein d’un autre exil plus marqué, plus présent, plus codifié, et pourtant moins douloureux que mon exil originel, mon exil au seuil de l’écriture. Dans cet exil interne que je ressentais en Égypte aussi bien dans l’autre exil culturel et géographique que je ressens à présent au Canada, j’ai toujours revendiqué en tant que femme écrivain arabe, mon pacifisme et mon dégoût de la politique, ma foi dans l’art et ma conviction profonde que l’écriture est la seule arme efficace face à la laideur du monde, face à la laideur de l’œuvre d’art dont l’unique valeur repose sur son message social. Et je continue de revendiquer ma féminité et mon arabité dans le sens le plus large des termes : quand féminin est équivalent d’humain et quand arabe est équivalent de poésie inépuisable du Verbe. Notice biographique
Née en 1965, May Telmissany est romancière, traductrice et universitaire égyptienne. Elle habite à Montréal (Canada) depuis 1998. Ses romans, Doniazade (Actes-Sud, Paris, 2000) et Héliopolis (Actes-Sud, Paris, 2002) ainsi que ses recueils de nouvelles, Gravures répétées (Le Caire, 1995), et Trahisons mentales (Le Caire 1999) ont été acclamés par la critique aussi bien égyptienne que française. Doniazade a reçu le prix Arte Mare (Bastia, France) et le prix d’encouragement de l’État (le Caire, Égypte) pour le meilleur roman autobiographique. May Telmissany est actuellement Professeur adjoint d’Études Arabes à l’Université d’Ottawa. Nouvelles en vrac
La fermeture de la Chapelle historique
du Bon-Pasteur! Retardée? pétition
signée par les membres de l’IEMM

La réaction du milieu à l’annonce de la
fermeture de ce haut lieu de la culture a
obligé l’Administration municipale à
revenir sur sa décision. La Chapelle
poursuivra donc ses activités habituelles
jusqu’en juin 2009 ! Une bataille de
gagnée mais pas la guerre!
Joignez-
vous à l’indignation générale en
envoyant une lettre au maire de
Montréal adresse : 275, rue Notre-Dame
Est, Montréal H2Y 1C6.
Les Piémontais du Québec de 1665 à
2008.

Monsieur Bruno Villata, professeur au
département «
l’Université Concordia, membre de
notre Institut, a publié un ouvrage sur
la présence des Piémontais au Québec.
Nouveau partenariat
Grâce aux actions concertées de
madame Evelyne Abitbol, directrice des
relations avec les gouvernements et des
affaires publiques à l’Université
Concordia, et de Sylvana Villata de
l’IEMM, à partir de l’automne 2008,
l’Université Concordia s’associera à
notre Institut à l’occasion de certains
événements prestigieux comme la
conférence du 25 septembre du
professeur Jean-Yves Empereur,
Cléopâtre et Alexandrie.
Art et Gastronomie
D’autres activités inscrites à cette
enseigne auront lieu en novembre 2008
à l’occasion de la série L’Olivier, arbre
symbole et patrimoine de la
Méditerranée
. Dégustation d’huiles
d’olive et service de vin.
Exclusivement réservé à nos
membres.

François Bouchot, Portrait de Maria Malibran Héroïnes tragiques ou comédiennes futées, la Femme dans l’Opéra italien
Le 1er juin 2008, 19 heures, Centre « Leonardo da Vinci » - 19 heures, conférence de Richard
Turp, 20h15, récital d'airs d'Opéra avec les chanteurs de l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Montréal.

En co-production avec le Centre Leonardo Da Vinci et en collaboration avec l’Institut
culturel italien et l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal

Figure emblématique du monde lyrique, la femme dans l’Opéra italien s’inscrit au cœur de
l’incessante évolution stylistique et des nombreuses innovations musicales dont elle sera le
témoin et la vedette. Et si les noms et prénoms des héroïnes les plus célèbres seront associés aux
interprètes féminines les plus applaudies c’est que se sont transmis, des unes aux autres, les
éléments clef de l’esthétique et de l’idéologie des compositeurs qui les ont créées. Gilda,
(Rigoletto), Madame Butterfly, Desdemona, (Otello) Violetta (La Traviata) sont des héroïnes
tragiques qui vivent leur destinée jusqu’à la mort. De l’autre côté, Serpina, Rosina, Norina et
d’autres se débrouillent par la ruse pour arriver à leur fin.
Récital d’airs d’opéras tirés des œuvres les plus significatives pour illustrer le propos telles
que La Serva Padrona
(Pergolesi) Il Barbiere di Siviglia, (Rossini) ou Don Pasquale
(Donizetti) Rigoletto
, I Pagliacci interprétés par les chanteurs de l’Atelier Lyrique de
l’Opéra de Montréal.

Billets : 30$ non membres ; 20$ membres, aînés ; 10$ étudiants
À VENIR EN 2008
RACONTER LA MÉDITERRANÉE
Cléopâtre et Alexandrie, dernières découvertes sur le terrain. En partenariat avec
l’Université Concordia.
Le 25 septembre 2008, 19 heures, Théâtre D.B. Clarke, Université Concordia, 1455, de
Maisonneuve Ouest, métro Guy-concordia, autobus 24. Conférence de M. Jean-Yves Empereur,
archéologue, égyptologue, directeur au CNRS, président fondateur du Centre d’études alexandrines.

Entrée : 20$ non membres, 10$ membres, aînés, étudiants
Les femmes de la Bible, le 15 octobre, 19 heures,Chapelle historique du Bon-
Pasteur. Conférence de M. Luis de Moura Sobral, PhD, professeur titulaire,
chaire sur la culture
portugaise de l’Université de Montréal.
Récital d’airs d’opéra à sujets bibliques, Samson et Dalila, Hérodiade, Nabucco, etc, avec la
participation de chanteurs de l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal. Entrée : 10$ non membres;
5$ membres, aînés, étudiants.

L’Olivier, arbre symbole, patrimoine de la Méditerranée
L’Olivier, une histoire millénaire, le 30 octobre, 18 heures, Consulat général
d’Algérie. En co-production avec le Consulat général d’Algérie.
Dégustation d’huiles d’olive accompagnée d’un service de vin et concert de musiques
algériennes.
Entrée libre. Exclusivement réservé aux membres
L’Olivier et le Sacré en Grèce, le 12 novembre, 18 heures, Chapelle historique du
Bon-Pasteur. En co-production avec le Consulat général de Grèce.

Conférence de M. Jacques Bouchard, PhD, directeur du centre interuniversitaire des études néo-
helléniques de Montréal, professeur à l’Université de Montréal.

Dégustation d’huiles d’olive et concert de musiques et chants grecs traditionnels avec Maria
Diamantis, soprano, et Dimitris Ilias, ténor, accompagnés au bouzouki.

Entrée : 10$ non membres; 5$ membres, aînés, étudiants
L’Olivier en Espagne, marqueur de paysages, le 24 novembre, 18 heures
Chapelle historique du Bon-Pasteur. En co-production avec le Consulat général d’Espagne.

Dégustation d’huiles d’olive accompagnée d’un service de vin et concert de musiques et
chants flamenco.
Entrée libre. Exclusivement réservé aux membres de l’IEMM.

Source: http://iemm.ca/documents/Ulysse3-2.pdf

yasalam.ae

25th October - 4th November 2012 Yasalam PhOtO COmPetitiON 2012 terms aNd CONditiONs Please find below the Terms and Conditions associated with the Yasalam Photo Competition (the Competition). The Competition is promoted by FLASH Entertainment FZ LLC (FLASH). QualifYiNg The purpose of the Yasalam photo competition is to identify ‘Yasalam’ moments. In order to qualify for the

Convert to injection

For those wishing to convert a US TR6 to a real (PI) one, here are some pointers which may help. Essentially, the vehicles differ in five main areas: 1) Camshafts 2) Cylinder Heads 3) Manifolds and injection equipment 4) Ignition System 5) Exhaust System. 1 Camshafts A number of different camshafts were used during the production of the 2000/2500 motors. The following table lists

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