Mll-anafranil-09-13

sigma-tau
MLL-ANAF-V02-09/13
Mentions Légales Longues ANAFRANIL

FORMES et PRÉSENTATIONS ANAFRANIL 10 mg, comprimé enrobé (jaune
pâle) : Boîte de 60, sous plaquettes thermoformées de 10. ANAFRANIL 25 mg, comprimé
enrobé
(jaune pâle) : Boîte de 50, sous plaquettes thermoformées de 10. ANAFRANIL 75
mg, comprimé pelliculé sécable
(rose) : Boîte de 20, sous plaquettes thermoformées de 10.
ANAFRANIL 25 mg/2 ml, solution injectable : Ampoules de 2 ml, boîte de 5.
COMPOSITION Comprimé enrobé : dosé à 10 mg ou 25 mg de chlorhydrate de
clomipramine par comprimé.Excipients (communs) : silice colloïdale anhydre, stéarate de
magnésium, amidon de maïs, hypromellose et lactose monohydraté (cp 10 mg), lactose,
glycérol à 85 %, talc et acide stéarique (cp 25 mg). Enrobage : acétate de povidone, talc,
dioxyde de titane, povidone K 30, macrogol 8000, cellulose microcristalline, dispersion
d'oxyde de fer jaune à 5 % dans du dioxyde de titane, hypromellose et saccharose (cp 10 mg),
cellulose HP-M 603 et sucre cristallisé (cp 25 mg). Teneur en saccharose : 28,23 mg/cp
10 mg. Comprimé pelliculé : dosé à 75 mg de chlorhydrate de clomipramine par comprimé.
Excipients : silice colloïdale purifiée, hydrogénophosphate de calcium, stéarate de calcium,
Eudragit. Pelliculage : hypromellose, oxyde de fer rouge, crémophor, talc, dioxyde de titane.
Solution injectable 25 mg/2 ml : dosé à 25 mg de chlorhydrate de clomipramine par ampoule.
Excipients : glycérol à 99 %, eau ppi. INDICATIONS ANAFRANIL 10 mg: - Énurésie
nocturne de l'enfant dans les cas où toute pathologie organique a été exclue. ANAFRANIL 10
mg, 25 mg et 75 mg : - Épisodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés). - Troubles
obsessionnels compulsifs. - Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie. -
Certains états dépressifs apparaissant lors des schizophrénies, en association avec un
traitement neuroleptique. - Douleurs neuropathiques de l'adulte. – ANAFRANIL 25 mg/2 ml,
solution injectable : - Épisodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés). - Troubles
obsessionnels compulsifs. - Douleurs neuropathiques de l'adulte. POSOLOGIE et
MODE D'ADMINISTRATION
Utiliser le comprimé (10, 25 ou 75 mg) dont le dosage
est adapté à la dose journalière prescrite. Énurésie : ANAFRANIL 10 mg uniquement
partir de 6 ans) : - L'augmentation des doses, si nécessaire, se fera de façon progressive. - La
posologie varie de 10 à 30 mg par jour (0,5 à 1 mg/kg/jour). - Les posologies préconisées sont
faibles par rapport à celles utilisées dans la dépression. La sédation éventuelle est mise à
profit en administrant le médicament le soir au coucher, et l'effet anticholinergique
périphérique constitue un avantage dans cette indication. - Dépression : ANAFRANIL
10 mg, 25 mg et 75 mg :
La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de 75
à 150 mg par jour. La posologie initiale est le plus souvent de 75 mg mais elle peut être
adaptée individuellement dans la fourchette des doses recommandées. Cette posologie sera
éventuellement réévaluée après 3 semaines de traitement effectif à doses efficaces. Mode
d'administration :
Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une
seule prise journalière, pendant les repas ou à distance de ceux-ci. Durée de traitement : Le
traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d'un épisode est de plusieurs
mois (habituellement de l'ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l'épisode
dépressif. Troubles obsessionnels compulsifs : - CHEZ L’ADULTE : ANAFRANIL
10 mg, 25 mg et 75 mg
: La posologie usuelle est comprise entre 75 et 150 mg. Le traitement
débute le plus souvent à dose faible (25 mg par jour), en augmentant par paliers, en fonction
de la tolérance, jusqu'à 75 à 150 mg par jour. Cette dose pourra être éventuellement
augmentée par paliers au-delà d'un délai suffisamment long (plusieurs semaines ou mois) pour
juger de l'inefficacité des posologies antérieures. La dose maximale est de 250 mg par jour. -
ENFANT ET ADOLESCENT : Des données limitées existent, issues d'essais cliniques à
court terme chez l'enfant de plus de 10 ans et l'adolescent. La dose initiale de 25 mg par jour
sera augmentée progressivement si besoin en fonction de la tolérance. La posologie maximale
sigma-tau
MLL-ANAF-V02-09/13
Mentions Légales Longues ANAFRANIL

quotidienne est de 3 mg/kg/jour. La posologie ne pourra dépasser 100 mg par jour au cours
des 2 premières semaines et 200 mg par jour au-delà. L'intérêt du traitement devra être
réévalué périodiquement. - Prévention des attaques de panique : ANAFRANIL10 mg,
25 mg et 75 mg.
La clomipramine ne traite pas la crise d'angoisse (indication des
médicaments anxiolytiques) mais prévient ses récidives et ses complications (agoraphobie)
dans le cadre du « Trouble panique » (DSM III R). Le traitement sera d'installation
progressive, les posologies utiles variant de 20 à 150 mg selon les cas. Une recrudescence
passagère des troubles peut s'observer en début de traitement. Celui-ci sera prolongé plusieurs
semaines après la disparition des troubles et diminué progressivement. - Douleurs
neuropathiques de l'adulte
: ANAFRANIL 10 mg, 25 mg et 75 mg. Le traitement doit
débuter à doses faibles : 10 à 25 mg par jour pendant une semaine. La dose est ensuite
progressivement augmentée par paliers de 10 à 25 mg toutes les semaines, selon la tolérance.
La posologie est individuelle (de 10 à 150 mg par jour), et doit tenir compte des traitements
analgésiques éventuellement associés. Le traitement d'entretien doit se faire à la plus petite
dose efficace, et l'intérêt du traitement doit être réévalué de façon périodique. - Dépression et
troubles obsessionnels compulsifs de l'adulte : ANAFRANIL 25 mg/2 ml,
solution
injectable
: Posologie et mode d'administration : Le traitement d'attaque est initié en milieu
hospitalier (pour la voie IV) jusqu'à amélioration. -Voie IM : Débuter le traitement à doses
progressives pendant une semaine, pour atteindre une posologie de 4 à 6 ampoules par jour
(100 à 150 mg par jour). L'amélioration une fois obtenue, remplacer progressivement chaque
ampoule par 2 comprimés dosés à 25 mg (dose équivalente). - Perfusion IV : Administrer en
perfusion intraveineuse lente (2 h 30 à 3 heures) 2 à 3 ampoules diluées dans 250 ml de soluté
isotonique. Laisser le malade alité environ une heure après la fin de la perfusion.
L'amélioration une fois obtenue, relayer les perfusions par la voie orale à doses
bioéquivalentes, soit 2 comprimés à 25 mg à la place d'une ampoule. Durée de traitement : Le
traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d'un épisode est de plusieurs
mois (habituellement de l'ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l'épisode
dépressif. Douleurs neuropathiques de l'adulte : ANAFRANIL 25 mg/2 ml, solution
injectable.
Le traitement doit être initié en milieu hospitalier pour la voie IV. Administrer en
perfusion intraveineuse lente (2 h 30 à 3 heures) ½ à 1 ampoule diluée dans 100 ml de soluté
isotonique. Laisser le malade alité environ 1 heure après la fin de la perfusion. Le traitement
doit débuter à doses faibles pendant une semaine. La dose est ensuite progressivement
augmentée par paliers de 10 à 25 mg toutes les semaines, selon la tolérance. La posologie est
individuelle (de 10 à 75 mg de solution par jour), et doit tenir compte des traitements
analgésiques éventuellement associés. L'amélioration une fois obtenue, remplacer
progressivement chaque ampoule par une dose bioéquivalente en comprimés, soit
2 comprimés à 25 mg pour une ampoule. Le traitement d'entretien doit se faire à la plus petite
dose efficace, et l'intérêt du traitement doit être réévalué de façon périodique. Troubles
obsessionnels compulsifs de l'enfant et l'adolescent : ANAFRANIL 25 mg/2 ml,
solution
injectable
. Des données limitées existent, issues d'essais cliniques à court terme chez l'enfant
de plus de 10 ans et l'adolescent. La dose initiale de 25 mg par jour sera augmentée
progressivement si besoin en fonction de la tolérance. La posologie maximale quotidienne est
de 3 mg/kg/jour. La posologie ne pourra dépasser 100 mg par jour au cours des 2 premières
semaines et 200 mg par jour au-delà. L'intérêt du traitement devra être réévalué
périodiquement. Populations à risque : Sujet âgé : La capacité à métaboliser et éliminer les
médicaments peut être réduite, ce qui entraîne un risque d'augmentation des taux plasmatiques
aux doses thérapeutiques. Le traitement sera initié à posologie faible, c'est-à-dire en pratique à
la moitié de la posologie minimale recommandée (voir rubrique Pharmacocinétique).
sigma-tau
MLL-ANAF-V02-09/13
Mentions Légales Longues ANAFRANIL

L'augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance
clinique : les effets indésirables des imipraminiques (en particulier effets anticholinergiques,
neurologiques et psychiatriques) peuvent en effet avoir des conséquences graves chez le sujet
âgé (chutes, confusion). Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie
(voir rubrique Pharmacocinétique). CONTRE-INDICATIONS Ce médicament NE
DOIT JAMAIS ÊTRE prescrit dans les cas suivant : - Hypersensibilité à la clomipramine ou à
l'un des excipients. - Risque connu de glaucome par fermeture de l'angle. - Risque de
rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques. - Infarctus du myocarde récent. -
Association avec les IMAO non sélectifs (iproniazide, nialiamide) et le sultopride
(neuroleptique benzamide) : (voir rubrique Interactions). MISES EN GARDE et
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
Mises en garde : - En cas d'hypokaliémie, celle-ci doit
être corrigée avant de débuter le traitement. - Suicides/idées suicidaires ou aggravation
clinique
: -La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et
de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une
rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs
semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de
cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en
tout début de rétablissement. - Les autres troubles psychiatriques dans lesquels ANAFRANIL
est prescrit peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De
plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions
d'emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs
devront donc être appliquées aux patients présentant d'autres troubles psychiatriques. - Les
patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des
idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé
de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet
d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés
versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles
psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez
les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un
placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra
accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des
changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de
surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements
suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un
avis médical si ces symptômes survenaient. - De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées,
malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l'arrêt du traitement, il
est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le
patient durant cette période. - Comprimé (10 mg et 25 mg) : - En raison de la présence de
lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome
de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase. - En raison de la
présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase. -
Comprimé (75 mg) : En raison de la présence d'huile de ricin, risque de sensibilisation.
Précautions d'emploi : - Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une
diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique. - En cas de virage
maniaque franc, le traitement par la clomipramine sera interrompu et, le plus souvent, un
neuroleptique sédatif sera prescrit. - Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents
d'épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la
sigma-tau
MLL-ANAF-V02-09/13
Mentions Légales Longues ANAFRANIL

possibilité d'abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose
l'arrêt du traitement. - La clomipramine doit être utilisée avec prudence : chez le sujet âgé
présentant
: - une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique et à la sédation, - une
constipation chronique (risque d'iléus paralytique), - une éventuelle hypertrophie prostatique ;
chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets
quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits. Un bilan
cardiovasculaire initial complet, incluant un ECG, est recommandé ; dans les insuffisances
hépatique et rénale
, en raison du risque de surdosage (voir rubrique Pharmacocinétique).
INTERACTIONS Interactions médicamenteuses : *Syndrome sérotoninergique :
Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome
sérotoninergique justifiant l'arrêt immédiat du traitement. Le syndrome sérotoninergique se
manifeste par l'apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle d'un ensemble
de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation, voire entraîner le décès. Ces symptômes
peuvent être d'ordre : - psychique (agitation, confusion, hypomanie), - végétatif (hypo- ou
hypertension, tachycardie, frissons, sueurs, éventuellement coma, hyperthermie), - moteur
(myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité), - digestif (diarrhée). Le
strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de
l'apparition de ce syndrome. Contre-indiquées : - IMAO non sélectifs (iproniazide,
nialamide) : risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*. Respecter un délai de deux
semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par l'antidépresseur
sérotoninergique, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de l'antidépresseur sérotoninergique
et le début du traitement par l'IMAO. - Sultopride (neuroleptique benzamide) : risque majoré
de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Déconseillées : -
Alcool
: majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la clomipramine. L'altération de la
vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter
la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. - Clonidine,
guanfacine
(décrit pour désipramine et imipramine) : inhibition de l'effet antihypertenseur de
la clonidine ou de la guanfacine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques). -
IMAO sélectifs A
(moclobémide, toloxatone) : risque d'apparition d'un syndrome
sérotoninergique. Si l'association s'avère nécessaire, surveillance clinique très étroite. Débuter
l'association aux posologies minimales recommandées. - Sympathomimétiques alpha et
bêta
(adrénaline, noradrénaline, dopamine pour action systémique par voie parentérale) :
hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée du
sympathomimétique dans la fibre sympathique). - Linézolide : risque d'apparition d'un
syndrome sérotoninergique. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très
étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées. Nécessitant des
précautions d'emploi :
- Antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la
sérotonine
(citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline) :
augmentation des concentrations plasmatiques de la clomipramine avec risque de convulsions
et augmentation des effets indésirables. Surveillance clinique accrue et, si nécessaire,
adaptation
-Thioridazine
d'augmentation des effets indésirables des imipraminiques, par diminution de leur
métabolisme hépatique par la thioridazine. Surveillance clinique : si besoin, adaptation de la
posologie de la clomipramine pendant le traitement par thioridazine. - Sympathomimétiques
alpha et bêta
(adrénaline pour une action hémostatique locale par injections sous-cutanée et
gingivale) : hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de
l'entrée de l'adrénaline dans la fibre sympathique). Limiter l'apport, par exemple : moins de
0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure, chez l'adulte. - Antiépileptiques :
sigma-tau
MLL-ANAF-V02-09/13
Mentions Légales Longues ANAFRANIL

risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuil épileptogène par
l'antidépresseur). - Carbamazépine : en plus, diminution des concentrations plasmatiques de
l'antidépresseur (augmentation de son métabolisme hépatique par l'antiépileptique). Pour tous,
surveillance clinique et adaptation de la posologie éventuellement. - Acide valproïque,
valpromide
: surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de
l'antidépresseur. - Bupropion : risque d'augmentation des effets indésirables de la
clomipramine, par diminution de son métabolisme hépatique par le bupropion. Surveillance
clinique. Si besoin, adaptation de la posologie de la clomipramine pendant le traitement par le
bupropion. A prendre en compte : - Antihypertenseurs centraux (sauf clonidine et
guanfacine) : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effets
additifs) (clonidine et guanfacine : (voir rubrique Associations déconseillées). - Atropine et
autres substances atropiniques
(antihistaminiques H1 sédatifs, antiparkinsoniens
anticholinergiques,
phénothiaziniques) : addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire,
constipation, sécheresse de la bouche. - Autres dépresseurs du système nerveux central
(SNC)
: dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution),
barbituriques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,
trimipramine), benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines, hypnotiques,
neuroleptiques, antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène,
thalidomide, pizotifène : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut
rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. - De plus, pour le
baclofène
: risque d'augmentation de l'hypotonie musculaire. - Bêtabloquants dans
l'insuffisance cardiaque
(bisoprolol, carvédilol, métoprolol) : effet vasodilatateur et risque
d'hypotension,
GROSSESSE
ALLAITEMENT Grossesse : Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est
souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire
pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de
la grossesse et si possible en monothérapie. A ce jour, les données semblent exclure un risque
malformatif particulier de la clomipramine. Chez les nouveau-nés de mères traitées en fin de
grossesse par un antidépresseur imipraminique, des signes d'imprégnation (notamment
atropiniques) et/ou de sevrage ont parfois été décrits : - troubles neurologiques dans la
première semaine de vie (hypotonie, hyperexcitabilité, trémulations, voire exceptionnellement
convulsions) ; - troubles respiratoires (polypnées, accès de cyanose, voire exceptionnellement
détresse respiratoire) ; - troubles digestifs (difficulté de mise en route de l'alimentation, retard
à l'émission du méconium et distension abdominale). Tous ces signes apparaissent dans les
premiers jours de vie et sont le plus souvent de courte durée et peu sévères. Compte tenu de
ces données, l'utilisation de clomipramine est possible quel que soit le terme de la grossesse.
La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets précédemment décrits. Allaitement :
Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; néanmoins, par
mesure de précaution, l'allaitement est à éviter pendant la durée du traitement. CONDUITE
et UTILISATION DE MACHINES
Ce médicament peut affaiblir les facultés
mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la
manipulation
INDÉSIRABLES Il peut être difficile de distinguer certains effets indésirables de certains
symptômes de la dépression comme l'asthénie, les troubles du sommeil, l'agitation, l'anxiété,
la constipation et la sécheresse de la bouche, l'apparition d'épisodes maniaques ou
hypomaniaques. Estimation de la fréquence : très fréquent (≥ 10 %), fréquent (≥ 1 %,
< 10 %), peu fréquent (≥ 0,1 %, < 1 %), rare (≥ 0,01 %, < 0,1 %), très rare (< 0,01 %).
sigma-tau
MLL-ANAF-V02-09/13
Mentions Légales Longues ANAFRANIL

Manifestations générales : - Très fréquent : asthénie souvent associée à d'autres effets
indésirables de la clomipramine. - Très rare : fièvre parfois dans le cadre d'un syndrome
sérotoninergique ou malin. Effets psychiatriques : - Très fréquent : somnolence. - Fréquent :
confusion, agitation (parfois dans le cadre d'un syndrome sérotoninergique ou malin), délires,
troubles de la mémoire, insomnie. - Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été
rapportés durant le traitement par ANAFRANIL ou peu après son arrêt (voir rubrique Mises
en garde/Précautions d'emploi). Des cas d'agressivité ont été rapportés de manière
occasionnelle. Effets neurologiques et musculaires : - Très fréquent : vertiges,
tremblements, myoclonie. - Fréquent : céphalée, paresthésies. - Peu fréquent : convulsions
(dont le risque d'apparition augmente avec la posologie et notamment au-dessus de 250 mg
par jour), ataxie. - Très rare : modification infraclinique des fréquences encéphalographiques.
- Des cas de dysarthrie et de syncopes ont été rapportés. - Des hypertonies et hypotonies
musculaires, parfois dans le cadre de syndrome sérotoninergique ou malin, ont été rapportées.
Des akathisies ont été rapportées. Effets anticholinergiques : - Très fréquent : sécheresse de
la bouche, constipation, vision floue, trouble de l'accommodation, trouble de la miction. -
Fréquent : bouffées de chaleur, sueur, mydriase. - Très rare : glaucome, rétention urinaire.
Troubles cardiovasculaires : - Très fréquent : hypotension orthostatique. - Fréquent :
tachycardie, palpitation (voir rubrique Mises en garde/Précautions d'emploi). - Très rare :
troubles de la conduction ou du rythme, cardiomyopathie. Troubles gastro-intestinaux : -
Très fréquent : nausées. - Fréquent : vomissements, douleurs abdominales, anorexie. Effets
hépatiques
: - Fréquent : élévation asymptomatique des enzymes hépatiques. - Très rare :
hépatites cholestatiques ou cytolytiques. Effets cutanés : - Fréquent : réactions cutanées
incluant urticaire, éruption maculopapuleuse, vascularite et prurit. - Rare : réaction de
photosensibilité pouvant entraîner une pigmentation cutanée. - Très rare : alopécie. - Des
réactions au point d'injection ont été rapportées avec ANAFRANIL injectable. Troubles
endocriniens
: -Très fréquent : prise de poids, trouble de la libido, impuissance.- Rare :
galactorrhée, hypertrophie mammaire. - Très rare : syndrome de sécrétion inappropriée de
l'hormone antidiurétique, oedèmes périphériques. Manifestations pulmonaires : - Très rare :
pneumopathie infiltrante. Réaction d'hypersensibilité : - Très rare : réaction anaphylactique
ou anaphylactoïde. Effets hématologiques :- Très rare : leucopénie, agranulocytose,
thrombocytopénie et purpura thrombocytopénique, éosinophilie. Organes des sens : -
Fréquent : altération du goût, acouphènes. Autres : - Réaction de sevrage avec les effets
indésirables suivants : nausées, vomissements, douleurs abdominales, insomnie, céphalées,
nervosité, anxiété, surviennent fréquemment à l'arrêt brutal du traitement ou lors d'une
réduction de posologie. - Syndrome sérotoninergique, exceptionnellement en monothérapie, le
plus souvent décrit en cas d'interaction médicamenteuse ou de surdosage (voir rubrique
Interactions et Surdosage). – Effet de classe : Des études épidémiologiques, réalisées
principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, montrent un risque accru de fractures
osseuses chez les patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
(ISRS) ou des antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme conduisant à ce risque est inconnu.
Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus par des thérapeutiques
adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de la posologie. SURDOSAGE Les
manifestations d'un surdosage en clomipramine sont semblables à celles rapportées avec les
autres antidépresseurs tricycliques. Des anomalies cardiaques et des troubles neurologiques
représentent les principales complications. Chez l'enfant, l'ingestion accidentelle doit être
considérée comme sérieuse et potentiellement fatale, quelle que soit la dose ingérée.
Symptômes : Ils apparaissent généralement dans les 4 heures après l'ingestion pour atteindre
une sévérité maximale après 24 heures. En raison de l'absorption retardée du médicament (due
sigma-tau
MLL-ANAF-V02-09/13
Mentions Légales Longues ANAFRANIL

à un effet anticholinergique), de sa longue demi-vie et d'un cycle entérohépatique, le patient
peut être en danger pendant 4 à 6 jours. Les symptômes suivants sont possibles : - Système
nerveux central : somnolence, stupeur, coma, ataxie, agitation, hyperréflexie, rigidité
musculaire et mouvements choréo-athétosiques, convulsions. Des symptômes en rapport avec
un syndrome sérotoninergique (hyperpyrexie, myoclonies, délire et coma) peuvent également
être observés. - Système cardiovasculaire : hypotension, tachycardie, allongement du QT et
troubles du rythme incluant torsades de pointes, troubles de la conduction, état de choc,
insuffisance cardiaque, et, dans de très rares cas, arrêt cardiaque. Dépression respiratoire,
cyanose, vomissement, fièvre, mydriase, sueurs et oligurie ou anurie peuvent survenir.
Traitement : Il n'existe pas d'antidote spécifique, et le traitement est essentiellement
symptomatique. Toute personne suspecte de surdosage en clomipramine (en particulier s'il
s'agit d'un enfant), doit être hospitalisée et maintenue sous surveillance médicale stricte
pendant au moins 72 heures. Si le patient est conscient, pratiquer un lavage gastrique ou
induire des vomissements dès que possible. Si le patient est inconscient, assurer la liberté des
voies aériennes grâce à une sonde endotrachéale avant de commencer le lavage, et ne pas
provoquer de vomissements. Ces mesures sont recommandées dans les 12 heures voire plus
suivant le surdosage, car l'effet anticholinergique peut retarder la vidange gastrique.
L'administration de charbon activé peut aider à réduire l'absorption. Le traitement
symptomatique fait appel à des soins médicaux intensifs, comportant une surveillance
continue de la fonction cardiaque, des gaz du sang et des électrolytes, et si nécessaire des
mesures d'urgence comme un traitement anticonvulsivant, une réanimation respiratoire ou
cardiaque. L'administration de physostigmine est déconseillée, car elle peut provoquer une
bradycardie sévère, une asystolie et des convulsions. L'hémodialyse ou la dialyse péritonéale
sont inefficaces en raison des faibles concentrations plasmatiques de clomipramine.
PHARMACODYNAMIE Inhibiteurs non sélectifs de la recapture de la monoamine (code
ATC : N06AA04). Les effets biochimiques, vraisemblablement à l'origine de l'effet
thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline et
de la sérotonine dont la transmission synaptique est facilitée. L'effet sédatif est en rapport
avec la composante histaminergique de la molécule. Par ailleurs, celle-ci exerce un effet
anticholinergique central et périphérique, à l'origine d'effets indésirables. Les propriétés
adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique. L'amélioration portant
spécifiquement sur l'humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations
symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l'insomnie ou l'anxiété. Cette notion
doit être prise en compte avant l'interruption d'un traitement pour raison d'inefficacité, ainsi
que dans l'ajustement des doses efficaces. La clomipramine a prouvé son efficacité dans le
traitement de formes sévères d'épisodes dépressifs majeurs au cours d'études cliniques
comparatives, randomisées et conduites en double aveugle. PHARMACOCINÉTIQUE
Absorption : Voie orale : La biodisponibilité de la clomipramine est variable d'un sujet à
l'autre (de 35 à 65 % environ). En raison d'un effet de premier passage hépatique important, la
biodisponibilité de la clomipramine est réduite après administration par voie orale d'environ
50 % par rapport à l'administration parentérale. Voie parentérale : En évitant l'effet important
de premier passage hépatique, la biodisponibilité de la clomipramine par voie parentérale est
environ doublée par rapport à celle d'une administration par voie orale. Distribution : Le
volume de distribution est élevé, en moyenne de 12 l/kg. La clairance totale plasmatique de la
clomipramine, calculée après administration intraveineuse, est de 0,73 l/min. La
clomipramine passe la barrière hématoencéphalique. La concentration de clomipramine dans
le lait maternel est égale ou supérieure à celle du sang. Liaison aux protéines plasmatiques : la
liaison aux protéines est importante : 98 %. Demi-vie d'élimination : la demi-vie d'élimination
sigma-tau
MLL-ANAF-V02-09/13
Mentions Légales Longues ANAFRANIL

plasmatique de la clomipramine est d'environ 21 heures. Métabolisme : Le foie joue un rôle
majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques : captation
(effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique : - la forte valeur de
la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1,5 l/min), - la quasi-absence
de composés actifs retrouvés au niveau urinaire. Le métabolite principal de la clomipramine
est la desméthylclomipramine, composé actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la
molécule mère (entre 25 et 50 heures). L'inactivation de la clomipramine ou de la
desméthylclomipramine se fait par oxydation puis par conjugaison avec l'acide glucuronique,
aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines ou la bile. Élimination :
Deux tiers des conjugués hydrosolubles sont excrétés dans l'urine et environ un tiers dans les
fèces. Seulement 1 % environ de la dose est excrété inchangé. Également 1 % de la dose est
excrété sous forme de desméthylclomipramine. Relation concentration-activité : Pour la
clomipramine, la fourchette thérapeutique communément retenue se situe entre 40 et
80 ng/ml, 250 à 500 ng/ml pour la somme clomipramine-desméthylclomipramine. En pratique
courante, le dosage plasmatique de la clomipramine n'est pas nécessaire pour assurer le suivi
thérapeutique. Toutefois, on distingue 2 groupes de malades pour lesquels le monitoring des
concentrations plasmatiques peut être souhaitable : - Les patients à risque : sujet âgé,
pathologie cardiaque, hépatique, rénale, enfant. (voir rubrique Mises en garde/Précautions
d'emploi). - Les patients résistant au traitement ou chez lesquels les effets indésirables sont
marqués ou encore polymédiqués (voir rubrique Interactions). Populations à risque : - Sujet
âgé
: le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale, avec augmentation des
concentrations à l'équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer
les doses, au moins dans un premier temps. - Insuffisants hépatique et rénal : il convient de
diminuer la posologie de la clomipramine. CONDITIONS DE CONSERVATION
ANAFRANIL 25 mg, comprimé enrobé : à conserver à l'abri de l'humidité. ANAFRANIL
25 mg/2 ml, solution injectable
: le produit est sensible à la lumière, le conserver dans son
emballage
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE
CHARGE LISTE I ANAFRANIL 10 mg comprimé enrobé AMM 34009 303 701 5 5 Prix
:
3.14 euros (60 comprimés 10 mg). Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 3.14 euros
(60 cp 10 mg). ANAFRANIL 25 mg comprimé enrobé AMM 34009 300 435 2 3 Prix :
5.37 euros (50 cp 25 mg). Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 5.37 euros (50 cp
25 mg). ANAFRANIL 75 mg, comprimé pelliculé sécable : AMM 34009 324 484 3 2 Prix
:
6.27 euros (20 cp 75 mg). Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 6.27 euros (20 cp
75 mg). ANAFRANIL 25 mg/2 ml, solution injectable AMM 34009 300 434 6 2 Prix :
2.87 euros (5 ampoules injectables 25 mg). Remb Séc soc à 65% Titulaire de l'AMM/
Exploitant : SIGMA-TAU FRANCE 14, boulevard des Frères Voisin - 92130 Issy-les-
Moulineaux. (MLL-ANAF-V02-09/13)
Le fichier utilisé pour vous communiquer le présent document est déclaré auprès de la CNIL. En application des articles 39 et 40 de la loi n°2004-801 du 6 août 2006 (modifiant la loi du 6 janvier 1978 – « informatique et libertés ») relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel, tout participant dispose d’un droit d’accès et de rectification aux données concernant. Il pourra exercer ce droit en écrivant au Pharmacien responsable de notre laboratoire. L’adresse mail : [email protected] est à votre disposition pour toute suggestion d’amélioration dans notre démarche qualité. Vous pouvez obtenir l’avis de la Commission de Transparence de ce produit en vous connectant sur le site suivant : http//www.has-sante.fr

Source: http://www.sigma-tau.fr/media/pdf/anafranil_legal.pdf

irishsportscouncil.ie

What are they? e.g. long periods of time and/or in the heat, the body Stimulants are substances that have a direct stimulating heats up very easily and stimulants may make it difficult effect on the central nervous system. They increase for the body to cool down. The heart and other vital the excitation of brain and spinal cord, the cardiac organs may stop working properly, leading to the

hspe.phlnet.com.br

E. M. C. Passaro, M. T. Silveira and N. Y. S. ValenteDepartment of Dermatology, Hospital do Servidor Pu´blico do Estado de Sa˜o Paulo, BrazilFollicular mucinosis is a rare chronic inflammatory disease of unknown aetiology,presenting as mucin deposits around the follicles and sebaceous glands. It can progressto alopecia of the scalp and other hairy areas. Follicular mucinosis may be a benignpr

© 2010-2018 Modern Medicine